On ne présente plus l’idéologie woke, descendue des campus américains élitistes, pour s’inviter désormais dans nos entreprises, nos écoles, nos médias, notre vocabulaire, et s’imposer comme un critère moral séparant les dominés des dominants, l’inclusion de la discrimination, le bon grain de l’ivraie.
S’il est essentiel de comprendre les principes qui structurent le wokisme, il n’en est pas moins capital de déceler les facteurs psychologiques à l’œuvre dans la formation de la génération woke : rapport à l’autorité dévoyé, invasion de l’émotionnel, rapports humains réduits à leur dimension victimaire, autant de traits psychologiques caractéristiques du militant woke.
Quels sont les écueils éducatifs identifiés aujourd’hui par le travail d’analyse de certains psychologues américains spécialistes du phénomène ? Quels sont les leviers à la main des éducateurs pour faire grandir nos jeunes en responsabilité et en force tout en ne niant pas notre part de vulnérabilité, mais sans verser dans un discours identitaire et victimaire ?